NOTA: toutes les photos sur la Norvège sont prises par Christine
Une fois qu'on a compris qu'Oslo Centre est pour partie en travaux, fait relativement grande ville de province et n'a pas tous les signes extérieurs et immédiats de norvégitude, on commence à trouver un certain charme à cette ville.
La circulation automobile est limitée (notamment en juillet?) car le transit passe par des tunnels (il y a même un tunnel sous l'une des deux petites baies: Bjorvika celle en face de l'Opéra et de la gare centrale).
Il y a un alignement de bâtiments entre le Parlement et le Palais Royal ou à proximité (théâtre national, musées, université), des espaces verts, un mélange de styles architecturaux.(Karl Johans gate)
l'Akershus, la forteresse, constitue un espace de promenade plus grand et plus vert qu'escompté. Juste avant 3 versions de la Banque de Norvège (1811, 1900, 19xx) et quelques vieilles bâtisses et encore avant l'étonnant Nouvel Opera, sur lequel on peut marcher, éveillent l'intérêt.
Aussi sympathique: la réhabilitation des anciennes usines en briques le long de la rivière/fleuve Akerselva et à Grünerlokka en centres culturels, en cafés, etc
Akerbrygge, les quais dans le prolongement de l'hôtel de ville constituent aussi une agréable promenade, surtout quand on apprend qu'il y avait des entrepôts peu avenants au même endroit.
Du centre ville au Musée Munch on passe d'immeubles commerciaux modernes au quartier Gronland "cosmopolite" puis à une zone résidentielle
Enfin, du printemps à l'automne on peut emprunter (mais il faut payer) un ferry qui amène en 1/4 h à Bygdoy avec le génial Norsk Folkemuseum (musée des Arts et Traditions populaires de Norvège) où l'on retrouve la Norvège que l'on cherchait (absence des fjords cependant...) et pas trop loin 4 autres musées maritimes.
En résumé: suivant les centres d'intérêt de chacun: 1 à 2 jours consacrés au centre ville et 1/2 à 1 journée à Bygdoy, en face donnent une 1ère bonne impression de la ville. En hiver, pour les amateurs, un peu de sport de neige en remplacement.
lundi 27 août 2012
jeudi 16 août 2012
OSLO, Trondheim, Bergen, Stavanger: OSLO 1er contact
OSLO est une capitale dans un premier temps un peu "décevante", car l'on s'attend à plus grand et à plus norvégien. On y perd parfois son latin.
Inauguré dans sa forme et son rôle actuels en 1998, l'aéroport est assez loin à 50 km et est le 9e plus grand en termes de passagers en Europe (21 millions), soit 1/3 du trafic de Roissy pour une population de 5 millions d'habitants en Norvège et une destination beaucoup moins centrale.
le Duty Free et les parties de bar-restauration sont plutôt énormes ( http://en.wikipedia.org/wiki/Oslo_Airport,_Gardermoen ). Donc après un temps certain passé dans le bus, on est surpris d'aboutir sur un enchevêtrement de ponts et de travaux avant d'arriver à la Gare Routière et à une ville qui semble moyenne.
Les voies terminales de la Gare centrale ferroviaire sont séparées de la Baie par des immeubles de bureaux d'une trentaine d'étages, en partie démantelés.La route et les places séparant ce quartier du nouvel Opéra et de la même baie est elle-même dans un état de chantier. Que pasa? La visite d'Oslo se résumera-t-elle à une visite de chantier? Vedi, vidi, Vinci ?
La cathédrale fait de l'extérieur grosse église, l'emblématique hôtel de ville, revêtu de pierre brune, fait moche et le palais royal au lointain est sous bâches. L'Université est masquée derrière un trompe l'oeil. Le fort-citadelle d'Akerhus semble mignon dans ses proportions, vu de l'extérieur.
On est ainsi un peu loin, dans une première lecture, d'autres capitales de Scandinavie ou de la Baltique visitées. Oslo, une grosse ville de province?
Et, en front de mer, il n'y a même pas les fameux entrepôts en bois, parfois sur pilotis, que l'on retrouve dans les 3 autres grandes villes.Sur l'autre baie du centre d'Oslo qui se termine devant l' hôtel de ville, des ersatz d'immeubles en forme d'entrepôts abritent des appartements de standing et des restaurants.
Enfin, dans un pays réputé froid (par son climat) et loin, on ne s'attend pas à rencontrer un premier quartier avec des personnes d'origine pakistanaise, moyen orientale, est africaine, est asiatique, etc. en grande majorité. En plus, les restaurants est asiatiques sont thaï et pas chinois.
Où sont les descendants de viking et les têtes blondes que l'on a vus sur les prospectus? A New York, Londres ou Paris, ce melting pot est "normal". Dans la cuvette d'Oslo, la fusion surprend ? Après documentation: 11% de la population est d'origine non norvégienne, 2/5 provenant d'Europe, 3/5 d'ailleurs. La concentration est bien sûr plus élevée dans la capitale, et encore plus dans les quartiers moins favorisés. Quod erat demonstrandum. La proportion change de l'autre côté de la petite rivière qui sépare les quartiers, et bien sûr encore plus dans les zones résidentielles.
Donc, en cette chaude première après-midi d'arrivée chez ces êtres exceptionnels, nous avons été quelque peu refroidis.
Nous serons ensuite réchauffés lors de nos explorations.
L'étude des plans et l'observation de la circulation montrent en outre qu'Oslo n'a pas les désavantages de certaines grandes villes ou capitales, car la circulation en transit (notamment ouest -est et sud) est en grande partie souterraine (ah les tunnels norvégiens, dont certains sous la baie...). Les espaces verts sont aussi plus présents.
A Oslo, comme ailleurs, il faut donc faire preuve de patience, avant de conclure, et ne pas jacter trop vite: alea non jacta est. Nous essayerons de rendre au Norvégien ce qui appartient au norvégien.
Inauguré dans sa forme et son rôle actuels en 1998, l'aéroport est assez loin à 50 km et est le 9e plus grand en termes de passagers en Europe (21 millions), soit 1/3 du trafic de Roissy pour une population de 5 millions d'habitants en Norvège et une destination beaucoup moins centrale.
le Duty Free et les parties de bar-restauration sont plutôt énormes ( http://en.wikipedia.org/wiki/Oslo_Airport,_Gardermoen ). Donc après un temps certain passé dans le bus, on est surpris d'aboutir sur un enchevêtrement de ponts et de travaux avant d'arriver à la Gare Routière et à une ville qui semble moyenne.
Les voies terminales de la Gare centrale ferroviaire sont séparées de la Baie par des immeubles de bureaux d'une trentaine d'étages, en partie démantelés.La route et les places séparant ce quartier du nouvel Opéra et de la même baie est elle-même dans un état de chantier. Que pasa? La visite d'Oslo se résumera-t-elle à une visite de chantier? Vedi, vidi, Vinci ?
La cathédrale fait de l'extérieur grosse église, l'emblématique hôtel de ville, revêtu de pierre brune, fait moche et le palais royal au lointain est sous bâches. L'Université est masquée derrière un trompe l'oeil. Le fort-citadelle d'Akerhus semble mignon dans ses proportions, vu de l'extérieur.
On est ainsi un peu loin, dans une première lecture, d'autres capitales de Scandinavie ou de la Baltique visitées. Oslo, une grosse ville de province?
Et, en front de mer, il n'y a même pas les fameux entrepôts en bois, parfois sur pilotis, que l'on retrouve dans les 3 autres grandes villes.Sur l'autre baie du centre d'Oslo qui se termine devant l' hôtel de ville, des ersatz d'immeubles en forme d'entrepôts abritent des appartements de standing et des restaurants.
Enfin, dans un pays réputé froid (par son climat) et loin, on ne s'attend pas à rencontrer un premier quartier avec des personnes d'origine pakistanaise, moyen orientale, est africaine, est asiatique, etc. en grande majorité. En plus, les restaurants est asiatiques sont thaï et pas chinois.
Où sont les descendants de viking et les têtes blondes que l'on a vus sur les prospectus? A New York, Londres ou Paris, ce melting pot est "normal". Dans la cuvette d'Oslo, la fusion surprend ? Après documentation: 11% de la population est d'origine non norvégienne, 2/5 provenant d'Europe, 3/5 d'ailleurs. La concentration est bien sûr plus élevée dans la capitale, et encore plus dans les quartiers moins favorisés. Quod erat demonstrandum. La proportion change de l'autre côté de la petite rivière qui sépare les quartiers, et bien sûr encore plus dans les zones résidentielles.
Donc, en cette chaude première après-midi d'arrivée chez ces êtres exceptionnels, nous avons été quelque peu refroidis.
Nous serons ensuite réchauffés lors de nos explorations.
L'étude des plans et l'observation de la circulation montrent en outre qu'Oslo n'a pas les désavantages de certaines grandes villes ou capitales, car la circulation en transit (notamment ouest -est et sud) est en grande partie souterraine (ah les tunnels norvégiens, dont certains sous la baie...). Les espaces verts sont aussi plus présents.
A Oslo, comme ailleurs, il faut donc faire preuve de patience, avant de conclure, et ne pas jacter trop vite: alea non jacta est. Nous essayerons de rendre au Norvégien ce qui appartient au norvégien.
dimanche 12 août 2012
Olso, Trondheim, Bergen, STAVANGER
STAVANGER La plus petite des 4 principales agglomérations visitées en Norvège pouvait éventuellement s'avérer moins intéressante que les 3 premières sur le circuit: moins d'importance historique, capitale du pétrole norvégien, moins de points culturels signalés dans les guides.
En outre l'approche par la terre/route donnait l'impression d'une ville un peu comme les autres. Le bord de mer, via les quais donnait l'impression d'un port moyennement actif.
Notre vision a pu changer le lendemain:
les 2 points forts étaient cependant pour moi:
Il sera éventuellement plus "proche" avec l'exploitation de gisements à la hauteur des Lofoten et plus au nord.
Il existe d'autres musées et attractions à Stavanger, qui ne nous ont pas inspirés et qui ne tenaient pas dans la durée du séjour d'une journée prévu.
En outre l'approche par la terre/route donnait l'impression d'une ville un peu comme les autres. Le bord de mer, via les quais donnait l'impression d'un port moyennement actif.
Notre vision a pu changer le lendemain:
- 2 bâtiments à environ 700 mètres du centre, situés près d'un parc l'un en bois Breidablikk , l'autre en pierre et autres matériaux, Ledaal donnent un peu plus de majesté
- 2-3 rues surplomblant le vieux port, Gamle Stavanger, sont composés de maisons en bois peintes en blanc, avec jardinets ou floraisons. Là, nous sommes restés à l'entrée du musée norvégien de la conserve pour admirer les dizaines/ centaines d'étiquettes de boîtes de sardine
- la colline de l'autre côté du port, Valberget, comprend un quartier de commerces et de cafés & restaurants, dont certains dans des maisons en bois, assez agréable et animé
les 2 points forts étaient cependant pour moi:
- la Domkirke, la cathédrale, dont la pierre gris-vert, garde les couleurs des principaux édifices religieux anciens de Trondheim et de Bergen. L'intérieur est passionnant par les 5-10 grandes épitaphes (un tableau représentant l'évêque, sa femme, ses 13 enfants représentés , dans un cadre sculpté par exemple) et la chaire en bois, le tout réalisé fin du 17e s par un Ecossais.
- le Norsk Oljemuseum, musée norvégien du Pétrole, http://www.norskolje.museum.no/index.asp?iLangId=1 qui me semble indispensable à la compréhension de la Norvège moderne. On y passe aisément 3 heures.
- les bouleversements géologiques et climatiques sur des centaines de millions d'années qui ont conduit à la formation des zones d'hydrocarbures (pétrole et/ou gaz, en général en profondeur)
- les difficultés rencontrées, les différentes techniques utilisées, le gigantisme des installations (des structures métalliques et béton allant jusqu'à 300 mètres de profondeur, des silos de stockage de 64 mètres de haut et de 23 mètres de profondeur au fond des mers, des gazoducs sous marins sur 1200 km devant "épouser" les dénivelés des fonds marins, la nécessité de mettre de "l'antigel" dans les installations de forage-puisage pour éviter que le mélange d'hydrocarbures et d'autres composants sortant des fonds marins ne pose problème car l'eau est à -1°C à cette profondeur
- le coup de chance des Norvégiens (délimitation du partage des "eaux" de la Mer du Nord à la fin des années 1950 avec déclaration en 1963, exploitation offshore du gaz aux Pays Bas, qui permet d'étudier les incidences techniques, économiques, politiques, etc., chocs pétroliers des années 70, en même temps que la mise en exploitation)
- leur gestion de la situation: pétrole, gaz et dérivés représentent 51 % des exportations, 36% des revenus de l'Etat, 25% du PIB, 40.000 emplois direct en production, 200.000 emplois dans le secteur global. Les 2/3 des revenus de l'exploitation vont à l'Etat via des droits, taxes, impôts et via sa participation dans des sociétés (dividendes par exemple). La thésaurisation des revenus du pétrole dans un Fonds d'Investissement, qui place le capital ainsi acquis sur les principales boursières étrangères. Seuls les revenus de ce capital sont réinjectés dans l'économie norvégienne. Ceci afin d'éviter l'inflation à court terme (trop d'argent pour assez d'utilisations) et la richesse à long terme
- on comprend alors mieux qu'une gestion si "prudente" rende tout assez cher en Norvège, notamment en 1er lieu l'essence à la pompe et la vie pour des voyageurs. Des salaires plus élevés et une prise en charge de certains postes de coûts peuvent amoindrir les effets pour la population norvégienne
Il sera éventuellement plus "proche" avec l'exploitation de gisements à la hauteur des Lofoten et plus au nord.
Il existe d'autres musées et attractions à Stavanger, qui ne nous ont pas inspirés et qui ne tenaient pas dans la durée du séjour d'une journée prévu.
Libellés :
musee norvegien du petrole,
norsk oljemuseum,
norvege,
stavanger
jeudi 9 août 2012
Norvège: quelques aspects budgétaires complémentaires
En plus de mon message sur une idée d'itinéraire, quelques retours d'expérience complémentaires. En Norvège, le voyageur devient aussi gestionnaire....à défaut de pouvoir être économe.
Le monde moderne est parfois complexe.
Il y a quelques années, nous prenions assez systématiquement les PASS payants forfaitaires 24, 48 ou 72 h dans les villes pour visiter les musées, monuments et utiliser les transports en commun "librement". Depuis 1 ou 2 ans nous constatons qu'il faut prendre sa calculette, si possible avant le départ et étudier leur intérêt.
Par exemple, résidant en centre ville, nous n'avons pas eu besoin des transports en commun dans les 4 grandes agglomérations (sauf pour un AR en ferry à Oslo pour joindre la presqu'ile de Bygdoy en 1/4 h ) et même si des musées auparavant gratuits (dans nos guides 2010, 2011) sont devenus payants, il aurait fallu un peu courir pour rentabiliser: à chacun de faire son calcul http://www.visitoslo.com/fr/activites-et-sites/oslo-pass/ .
Gare au garage le voyageur voituré devra aussi rapidement faire son étude de marché et son programme pour voir s'il gare son engin près d'un parcmètre, ou bien dans un parking municipal public ou dans un parking privé. Ceci en retenant que les horaires de début et de fin de paiement ne sont pas les mêmes partout (horaires entre parenthèses pour le samedi), qu'ils peuvent être limités à 1, 2, 3 heures (heure se dit "time" en norvégien) et que dans certaines zones spéciales (résidentielles de centre ville par exemple) il faut un macaron de zone. En clair: interroger son aubergiste local sur les endroits les plus abordables, voire gratuits.
Donner le change, n'est pas une mince affaire. Une réalité presque mondiale est que le taux de change n'est pas forcément le meilleur dans un aéroport. En Norvège, pays exceptionnel, il faut calculer...en tenant compte:
Les banques commerciales nous ont orienté vers les guichets de FOREX (logo noir sur fond jaune), qui est sorti très bas dans notre étude comparative. Ces grandes banques veulent bien rendre ce service à leurs clients ayant un compte chez elles, pas au passant.
La solution est éventuellement "électronique": payer avec sa carte de crédit (largement acceptée), faire des retraits de liquide au DAB, changer des billets à des endroits où il y a des automates (aéroport par exemple). Après comparatif, nous avons eu raison d'utiliser cette solution, mais cela peut varier en fonction des banques de chacun et des montants.
Il faut avoir du cash car les terminaux des commerces, musées et hôtels peuvent être en panne, tandis que d'autres établissement ne prennent pas la carte de crédit (ou pas la vôtre)
Nous avons aussi reçu notre débit pour les péages sur "autoroutes, ponts et tunnels taxés via l'agence de location de voiture. 125 NOK ht de frais de gestion, 475 NOK ht de péage et 25% de TVA en plus, soit 750 NOK pour l'itinéraire, soit environ 105 €.
Le monde moderne est parfois complexe.
Il y a quelques années, nous prenions assez systématiquement les PASS payants forfaitaires 24, 48 ou 72 h dans les villes pour visiter les musées, monuments et utiliser les transports en commun "librement". Depuis 1 ou 2 ans nous constatons qu'il faut prendre sa calculette, si possible avant le départ et étudier leur intérêt.
Par exemple, résidant en centre ville, nous n'avons pas eu besoin des transports en commun dans les 4 grandes agglomérations (sauf pour un AR en ferry à Oslo pour joindre la presqu'ile de Bygdoy en 1/4 h ) et même si des musées auparavant gratuits (dans nos guides 2010, 2011) sont devenus payants, il aurait fallu un peu courir pour rentabiliser: à chacun de faire son calcul http://www.visitoslo.com/fr/activites-et-sites/oslo-pass/ .
Gare au garage le voyageur voituré devra aussi rapidement faire son étude de marché et son programme pour voir s'il gare son engin près d'un parcmètre, ou bien dans un parking municipal public ou dans un parking privé. Ceci en retenant que les horaires de début et de fin de paiement ne sont pas les mêmes partout (horaires entre parenthèses pour le samedi), qu'ils peuvent être limités à 1, 2, 3 heures (heure se dit "time" en norvégien) et que dans certaines zones spéciales (résidentielles de centre ville par exemple) il faut un macaron de zone. En clair: interroger son aubergiste local sur les endroits les plus abordables, voire gratuits.
Donner le change, n'est pas une mince affaire. Une réalité presque mondiale est que le taux de change n'est pas forcément le meilleur dans un aéroport. En Norvège, pays exceptionnel, il faut calculer...en tenant compte:
- d'une commission fixe (quel que soit le montant): 50 NOK à l'aéroport dans une agence de banque, 35 NOK à la gare centrale d'Oslo, 75 NOK à la Poste, et 200 NOK - soit plus de 25 € ! - dans deux agences de banques norvégiennes importantes à Trondheim
- du taux de change proprement dit, qui n'est pas affiché en gros et de l'extérieur.
Les banques commerciales nous ont orienté vers les guichets de FOREX (logo noir sur fond jaune), qui est sorti très bas dans notre étude comparative. Ces grandes banques veulent bien rendre ce service à leurs clients ayant un compte chez elles, pas au passant.
La solution est éventuellement "électronique": payer avec sa carte de crédit (largement acceptée), faire des retraits de liquide au DAB, changer des billets à des endroits où il y a des automates (aéroport par exemple). Après comparatif, nous avons eu raison d'utiliser cette solution, mais cela peut varier en fonction des banques de chacun et des montants.
Il faut avoir du cash car les terminaux des commerces, musées et hôtels peuvent être en panne, tandis que d'autres établissement ne prennent pas la carte de crédit (ou pas la vôtre)
Contempler l'ouverture des écluses à Vrangfoss, Telemark: oui. Payer la peau du dos en liquide en Norvège: peut-être pas... |
mercredi 8 août 2012
Oslo, Trondheim, BERGEN, Stavanger: le quatuor norvégien; impression 1: BERGEN
Même si certains rêvent de se précipiter vers le grand noooord et/ou les grands fjoooords, les 4 premières agglomérations de Norvège constituent un passage presque obligé pour rallier le pays ou la zone tant désiréééée. Norway: le chemin vers le Nord en anglais. Step signifie en anglais: pas, cadence, degré ou marche (d'un escalier), démarche.
Et si on y allait "step by step"...
En outre, cela serait dommage de passer "à côté" de 30% de la population de ce beau pays par ailleurs à faible densité (16 hab/km²).
Au hit parade decrescendo du coup de coeur au 1er contact, Bergen vient en 1er, Trondheim en 2e et les 2 autres villes ensuite.
De Bergen, j'avais un peu peur que les entrepôts en bois de plusieurs étages, datant de l'époque de la Hanse, ne soient qu'une "façade".
Au sens propre comme au sens figuré, ils ont de la profondeur.
Bien sûr il y a des touristes et des boutiques, mais on peut encore bien s'imaginer la vie de ces "traders" allemands qui vivaient en communauté fermée et qui avaient le monopole du "deal" de la morue séchée provenant des côtes norvégiennes et alimentant une bonne partie de l'Europe médiévale puis classique.
On se l'imagine d'autant mieux parce que:
Par rapport à d'autres grandes villes visitées en Norvège, c'est le seul endroit où le "marché aux poissons" sur le vieux port n'a bien sûr plus sa rusticité d'antan, mais où on étale vraiment de la marchandise variée et nombreuse.
A Trondheim et à Stavanger, cela se limitait à une poissonnerie de la taille de celle d'un gros supermarché français, avec un restaurant attenant. En été à Bergen, il y a de la vie et de la dégustation.
Bergen a gardé au moins deux vieux quartiers de maisons d'habitations en bois, adossées à des collines tout en étant proches du port,
Bergen a sa dose d'immeubles "Jugendstil" (l'art nouveau germano-centre européen).
4 musées artistiques en enfilade, correspondant en partie à des donations, font mieux connaître et apprécier les Munch, Dahl et autres peintres internationaux ou norvégiens, ainsi que les arts décoratifs.
Bien que la maison ne fût pas bleue, nous avons habité sur une colline, un peu à l'écart du centre, qui nous permettait de voir manoeuvrer les paquebots-usines au petit matin, à proximité du vieux port. De loin c'est majestueux...
En voyage itinérant, Bergen mérite au moins 1,5 jours de visite.
La morue à Bergen ce n'est pas "la mort à Venise", de Thomas MANN, né à Lübeck dans une famille de grands négociants. Bergen n'est pas non plus la "montagne" magique ou Zauberberg. Mais l'ensemble a une part de mythe et de nostalgie et les collines participent au charme de cette ville portuaire.
Et si on y allait "step by step"...
En outre, cela serait dommage de passer "à côté" de 30% de la population de ce beau pays par ailleurs à faible densité (16 hab/km²).
Au hit parade decrescendo du coup de coeur au 1er contact, Bergen vient en 1er, Trondheim en 2e et les 2 autres villes ensuite.
De Bergen, j'avais un peu peur que les entrepôts en bois de plusieurs étages, datant de l'époque de la Hanse, ne soient qu'une "façade".
Au sens propre comme au sens figuré, ils ont de la profondeur.
Bien sûr il y a des touristes et des boutiques, mais on peut encore bien s'imaginer la vie de ces "traders" allemands qui vivaient en communauté fermée et qui avaient le monopole du "deal" de la morue séchée provenant des côtes norvégiennes et alimentant une bonne partie de l'Europe médiévale puis classique.
On se l'imagine d'autant mieux parce que:
- les entrepôts-maisons de négoce avaient et ont bien 50 à 100 mètres de profondeur en partant du quai,
- les grandes roues en étage, permettant de hisser la marchandise par des cordes et poulies, sont toujours visibles
- le musée-maison proche fait revivre toute cette atmosphère
- notre petite connaissance d'autres villes hanséatiques, en Allemagne mais aussi en Belgique (Bruges) ou dans les Etats Baltes, voire en Suède nous y déjà sensibilisés.
l'aigle de Lübeck, siège de la Hanse et la morue couronnée, se partagent l'écu |
A Trondheim et à Stavanger, cela se limitait à une poissonnerie de la taille de celle d'un gros supermarché français, avec un restaurant attenant. En été à Bergen, il y a de la vie et de la dégustation.
Bergen a gardé au moins deux vieux quartiers de maisons d'habitations en bois, adossées à des collines tout en étant proches du port,
Bergen a sa dose d'immeubles "Jugendstil" (l'art nouveau germano-centre européen).
4 musées artistiques en enfilade, correspondant en partie à des donations, font mieux connaître et apprécier les Munch, Dahl et autres peintres internationaux ou norvégiens, ainsi que les arts décoratifs.
Bien que la maison ne fût pas bleue, nous avons habité sur une colline, un peu à l'écart du centre, qui nous permettait de voir manoeuvrer les paquebots-usines au petit matin, à proximité du vieux port. De loin c'est majestueux...
vue de la chambre sur l'avant port |
En voyage itinérant, Bergen mérite au moins 1,5 jours de visite.
La morue à Bergen ce n'est pas "la mort à Venise", de Thomas MANN, né à Lübeck dans une famille de grands négociants. Bergen n'est pas non plus la "montagne" magique ou Zauberberg. Mais l'ensemble a une part de mythe et de nostalgie et les collines participent au charme de cette ville portuaire.
dimanche 5 août 2012
Norvège, une idée de circuit, indications sur l'organisation
La Norvège étant un vaste sujet et un pays allongé, nous avons fait un certain nombre de choix pour notre voyage, en nous limitant déjà à la partie sud de la Norvège (limite nord = Trondheim).
DEPLACEMENTS:
Ne pas être allergique aux tunnels, souvent longs de plusieurs km, avec régulièrement des pentes de 7-8%.
Sur un circuit d'environ 2600 km (hors trajets en ferries), il y avait bien un cumul de 200 km en tunnels de plus de 2 km de long
LE CIRCUIT PROPREMENT DIT:
QUELQUES PRIX:
Le prix de l'essence E95 était de 14,14 NOK à 15, 20 NOK avec un taux de change approximatif de 7,20 NOK pour un 1 €, tandis que le diesel coutait en moyenne 1,20 NOK de moins que l'E95.
Un ferry sur l'itinéraire coutait en moyenne de 30 à 40 NOK pour un passager, et de 70 à 150 NOK pour un véhicule de moins de 6 mètres avec son conducteur, pour une traversée de fjord de 1/4 à 1/2 h, avec bonne fréquence en cette saison (pas de réservation).
Nombreux péages automatiques pour les routes "rapides", certains ponts et tunnels, via lecture de plaques minéralogiques, boîtiers électroniques installés sur les véhicules norvégiens (dont location) avec facturation ultérieure.
Sauf à changer son itinéraire (et couvrir des distances supplémentaires non négligeables), il est difficile d'éviter ces axes avec péage.
Il vaut mieux par ailleurs limiter ses entrées sorties en voiture, notamment à Oslo et Bergen, car il y a un péage urbain aux entrées de ville.
Enfin, le parking est souvent payant, par exemple de 14 à 28 NOK / heure suivant la zone. Les contrôles (et les amendes) sont a priori fréquents et "efficaces".
Par ailleurs de 200 à 250 NOK pour un repas le soir (une assiette garnie et une boisson non alcoolisée ou une bière) soit approximativement 31 €.
Le coût de la vie pour un voyageur itinérant est en moyenne de 30 à 100 % plus élevé, suivant les postes et les items que dans la moyenne des pays visités en Europe, y compris la France. Pour certains types de dépenses, le multiple est encore plus important.
DEPLACEMENTS:
- pas de croisière, même avec l'express côtier HURTIGRUTEN, car cela limite le type de visites, la maîtrise du temps et concentre sur les points d'intérêt accessibles par l'eau. En outre, nous souhaitons dépasser la monotonie éventuelle de ce mode de transport et profiter un peu plus "seuls" des paysages et des sites, sans "lâcher" de groupes.
- En revanche, utilisation des ferries (indispensables en Norvège pour continuer sa route d'un point à un autre, sauf s'ils sont remplacés par des tunnels sous marins...), à part sur le GEIRANGER (2h15) pour des traversées courtes
- véhicule particulier en location, car le camping-car suppose une certaine expérience en routes de montagne (nombreuses dans la région des fjords), en conduite sur routes parfois étroites et suppose de dormir hors des villes. Partir de France en VP suppose d'avoir plusieurs jours de trajets. Certains guides livres recommandent de louer en Suède pour obtenir des prix plus raisonnables, mais cela peut alors par exemple supposer de démarrer son circuit de Göteborg (belle ville suédoise au demeurant) pour un vol direct de Paris.
- Pas de camping sous la tente, vu "l'humidité" habituelle dans ce beau pays; ni de "hytten" (cabanes en bois sommaires) pour lesquelles il faut venir avec quasiment tout son équipement.
- sélection des auberges de jeunesse (avec chambres pour 2 à 4 personnes), d'hôtels d'affaires faisant du coefficient de remplissage en été (avec tarifs inférieurs) et d'hôtels de type B&B, ainsi qu'une location d'appartement, par recherche google ou des brochures, et étude des adresses de 3-4 guides disponibles en France (Guide Vert, Lonely Planet, Guide du Routard, etc.)
- nota: les auberges de jeunesse ici sont loin du souvenir de certains. Il est intéressant d'adhérer en France à la FUAJ pour 11 € + 2 € de frais, car cela entraîne une réduction de 10% du prix sur place
- le budget moyen pour 2 adultes était de 800-900 NOK pour un confort d'un hôtel 2*, petit déjeuner le plus souvent inclus
- le climat est plus clément, la durée du jour plus importante
- un maximum d'activités sont ouvertes au public (idem pour les hébergements),
- aucun col de montagne n'est plus en principe fermé.
Dans des tunnels de 15 à 25 km de long, lumière bleutée de glacier sur 200 mètres tous les 5 km pour destresser |
Sur un circuit d'environ 2600 km (hors trajets en ferries), il y avait bien un cumul de 200 km en tunnels de plus de 2 km de long
LE CIRCUIT PROPREMENT DIT:
- Oslo via Aéroport de Gardermoen à 50 km au nord. 1 jour ou plus pour le centre ville, 1 jour pour la presqu'ile de Bygdoy
- Transfert vers Lillehammer, au Nord Est par l'E6. 1 jour sur place pour le musée de plein air Mailhaugen (maisons en bois) et musée des Beaux Arts
- Transfert vers Roros, en visitant sur le chemin l'église de Ringebu
- Transfert vers Trondheim au Nord. 1 jour sur place. Trondheim est le point le plus au nord visité
- Transfert vers les villes du More avec arrêt à Alesund à l'Ouest
- Transfert vers le fjord Geiranger, véhicule sur ferry pour la visite, arrêt à Stryn
- Transfert vers Solvorn via Balestrand (fjords). AR vers église de Urnes
- Transfert vers Bergen. 1,5 jours sur place
- Transfert vers Stavanger. 1 jour sur place
- Transfert vers Risor
- Transfert vers Kongsberg avec visites
- Kongsberg aéroport
QUELQUES PRIX:
Le prix de l'essence E95 était de 14,14 NOK à 15, 20 NOK avec un taux de change approximatif de 7,20 NOK pour un 1 €, tandis que le diesel coutait en moyenne 1,20 NOK de moins que l'E95.
Un ferry sur l'itinéraire coutait en moyenne de 30 à 40 NOK pour un passager, et de 70 à 150 NOK pour un véhicule de moins de 6 mètres avec son conducteur, pour une traversée de fjord de 1/4 à 1/2 h, avec bonne fréquence en cette saison (pas de réservation).
Nombreux péages automatiques pour les routes "rapides", certains ponts et tunnels, via lecture de plaques minéralogiques, boîtiers électroniques installés sur les véhicules norvégiens (dont location) avec facturation ultérieure.
Sauf à changer son itinéraire (et couvrir des distances supplémentaires non négligeables), il est difficile d'éviter ces axes avec péage.
Il vaut mieux par ailleurs limiter ses entrées sorties en voiture, notamment à Oslo et Bergen, car il y a un péage urbain aux entrées de ville.
Enfin, le parking est souvent payant, par exemple de 14 à 28 NOK / heure suivant la zone. Les contrôles (et les amendes) sont a priori fréquents et "efficaces".
Par ailleurs de 200 à 250 NOK pour un repas le soir (une assiette garnie et une boisson non alcoolisée ou une bière) soit approximativement 31 €.
Le coût de la vie pour un voyageur itinérant est en moyenne de 30 à 100 % plus élevé, suivant les postes et les items que dans la moyenne des pays visités en Europe, y compris la France. Pour certains types de dépenses, le multiple est encore plus important.
Le 43e au 60e N: NORVEGE
Un "explorateur" à la saison chaude parmi d'autres, spécialistes du grand froid, aux musées de Bygdoy à Oslo |
Cette visite itinérante de la "moitié" Sud de la Norvège vient en complément de celle de la moitié Sud de la Suède en 2006, et de 2 Etats Baltes en 2011 (Lettonie et Estonie).
Au jeu des ressemblances et des différences, la Norvège ne se limite pas aux "têtes blondes", aux fjords (même si c'est aussi cela), aux maisons en bois peintes en rouge, en blanc ou en ocre et à un peu de folklore scandinave et viking.
Même si cela représente un assez important travail de préparation pour constituer un circuit cohérent, puis trouver et réserver des hébergements à chaque étape, c'est la solution que nous continuons à privilégier, car elle nous permet de sélectionner ce que nous désirons faire et voir pendant le temps imparti (cette fois 2,5 semaines). Merci à Christine qui, en temps cumulé, a passé plusieurs jours à cet exercice.
Dans les quelques "posts" suivants, des détails et impressions sur des éléments du voyage.
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